Amis Lecteurs
et HISTOIRE en Parcelles d'Histoires
différents sujets D'HISTOIRE de BEAUGENCY,
de ses Halles, de son Abattoir,
Plans de Sections : Rue du Pont et rue du Rû
de sa Poste & Télécommunications, de son Cimetière Celtique,
du Journal de Beaugency édition de 1855-1866,
de l'Invasion Prussienne à Beaugency,
ET ses courriers manuscrits Conseil Municipal BEAUGENCY
Le Dépôt de Mendicité de BEAUGENCY 1865...
--------------------------------
LE Rû à Beaugency et Plans de sections
des lettres manuscrites du Conseil Municipal de Beaugency
de 1884 à 1901
Et Histoire du Nettoiement des rues Règlements à Paris, puis reconduits à Beaugency
Ses règlements concernant les chiens errants à Beaugency
et de la Rage des chiens sur BEAUGENCY
et d'autres Manuscrits 1605, 1865,
La ville de Paris a passer près de 700 ans sans avoir pu jouir des avantage du nettoiement : Le premier pavé commença d’y être posé sur les ordre de Philippe Auguste l’an 1184. Cet établissement avait pour objet celui de la propreté des rues. Les premiers qui virent les rues pavées, se portent d’eux mêmes à les nettoyer au devant de leurs maisons. L’utilité pressente comparée aux incommodités passées suffisait alors pour les y déterminer. Ce zèle ne dura pas long temps, et Paris serait retomber dans le même état de malpropreté, si la police n’y avait pourvu. La négligence des bourgeois, la conjonctures des temps, les oppositions de la part des grands, et la dépense, ont été les motifs de tous les changement qui sont arrivés dans cette police. Il importe de les connaître pour servir d’exemple dans la suite : on ne peut mieux y réussir qu’en traitant cette matière par ordre.
Le premier état de cette police depuis 1184 jusqu’en 1506
Suivant et le plus ancien usage de nettoyer les rue, chacun était obligé non seulement de balayer devant sa maison, mais encore de faire enlever, et de faire porter aux champs à ses frais les boues et les immondices. Les habitant d’une ou plusieurs rues s’associent, et louaient un tombereau commun pour leur service. Paris alors ne couvrait que la surface de la Cité, et une partie des quartiers de saint Jacques de le boucherie, de la Grève, et de la Verrerie.
Cet usage incommode, et à charge des bourgeois, ne changea point pendant prés de trois siècles.
La ville ayant considérablement augmenté en population sous les successeurs de Philippe Auguste, le nettoiement devint plus difficile ; la négligence des bourgeois vint d’abord de ce que les ordonnance de police n’attachaient aucune peine aux contraventions. Le Prévôt de Paris voyant que la douceur, les égards, et les ménagements augmentaient le désordre dans la police de nettoyement, rendit une ordonnance le 3 février 1348 dans laquelle ont vit pour la première fois prononcer des amendes contre le défaut de nettoyement. La nouveauté de la loi, la crainte de la condamnation, et l’exactitude des officiers de police à découvrire les contrevenants, rétablirent le bon ordre pour quelque temps, et la ville se trouva nette.
Il y eut plus de difficulté à faire observer cette discipline dans les fauxbourgs, les habitants de celui de saint Honoré présentèrent au Roi l’impossibilité qu’ils avaient d’entretenir leurs rues nettes, par la quantité de voitures qui entraient dans la ville, et parce que les tombereaux de boue et d’immondice était si mal construits, qu’ils en répandaient la plus grande partie sur la voie publique. Sa Majesté renvoya leur requête au Prévôt de Paris pour y remédier. Les lettres qui lui furent adressées à cet effet, contiennent l’ordonnancée du 3 février 1348.
Premier règlement pour la police du nettoyement (Liv. rouge vieil. Fol. 52.)
Joannes Dei gratia Francorum Rex , Preposito Parisiensi, aut ejus locum tenenti salutem :Litteras vidimus intra scriptas sigillo Castelleti nostri Parisiensis sigillatas tenorem, qui sequitur, continentes Guillaume Gormont, chevalier du Roi notre sire, et garde de la prévoté de Paris, à Guillaume Coquamgne, Hugues de Tourguignon, Jacquet de Poissy, Jean Johen, et Hoguetin Champion, sergents du Roi notre Seigneur ou Chastelet de Paris.
Comme d’ancienneté (A), pour la bonne ville de Paris être plus noblement et nettement tenue et gardée, il ait été communément chaque ans crié et publié solennellement de par le Roi notre sire, en peine d’amende, que toutes maniés de boues, gravois, terreaux, nettoyurs, et autres choses seulement ôté, et mis hors des voiries et chaussées dudit seigneur, et par chacun à qui elles appartenaient à être ôtées, dont il a été tenu petit compte du commun, pour la douceur et débonnaireté du Roi notre sire et de ses gens, qui ne se sont en rien efforcez de lever, ne attribuer aucun profit audit Seigneur pour cause de ce jusque à ores.
Mais (B) pour ce que il est nécessité que d’ores en avant ladite bonne ville de Paris soit plus nettement tenue et gardé en que elle n’a été ou temps passé jusque à ors, afin que les demeurant, repairans* et habitants en icelle, puissent plus sûrement et amiablement aller par icelle, il a été ordonné du commandement du Roi nostre Sire, et bonne délibération et pour le commun profit, que nul, de quelque état que il soit, ne soit si hardi de mettre ou faire mettre suerrres*, fients* boues, cureures, ne autres ordures sur le carreaux du Roi, mais incontinent et sitôt que aucun sera trouvez faisant le contraire, il paiera et sera tenu de payer au Roi nostre Sire soixante foulz d’amende.
Suerres : suer, coulure
Fiente : Excrément