Le Jeûne et l’Abstinence, A VOIR LE TRAITE DU JEUNE

La raison et la motivation d’étudier et d’éclaircir dans la discipline de l’église, ait que le jeûne et l’abstinence à toujours été un tracas, tant pour le Clergé lui même, que pour les gouvernants civils ainsi que pour les particuliers, en tout temps en tous lieux ; ce sujet capital, gérait au plus profond la vie et intime et spirituelle. Nous nous bornerons plus particulièrement à l’alimentation qui est la basse centrale de ce volume. Il restera toujours une infinité de questions, qui ne sauront qu’effleurer, où qui en resteront absente tend cette matière a d’étendue et de richesses. C’est ce qui semble m’avoir donné droit d’entreprendre cette réflexion sur le Jeûne dont le titre donne une idée suffisante. Je ne doute pas que les gens habiles ne découvrent ici des défauts que je n’aurai pas aperçus. Je souscris par avance à la condamnation des fautes et insuffisances, les combleraient lors que je pourrais m’en justifier.

Le fruit que je me promets de mon travail n’est pas d’avoir satisfait la vaine curiosité de quelques esprits, mais de donner occasion au lecteur de s’enflammer de plus en plus dans le (re) découverte de nos faits et gestes passés. Sans aucun doute l’approche et l’étude du jeûne et de l’abstinence par le passé est chose ardue, complexe, et changeante suivant les lieux et les périodes de notre histoire. Des controverses, des adoucissements, des adaptations de ce sujet, nous explique ‘‘le tourement’’ des Gens de Cuisines.

Certain point son extrait son tirer du ‘’ très bon Traiter Historique et Dogmatique sur divers points de la discipline de l’Eglise’’

Traité des jeûnes de l’église, par R. P. Louis Thomassin, Prêtre de l’Oratoire M D C L X X X Edition (1680)

Approbation du R. Père Général Abel Louis de Sainte Marthe, Prêtre Supérieur général de la Congrégation de l’Oratoire De Jésus-Christ par la lettre Patente du Roi en date du 22 décembre 1672.

Des viandes dont on usait en Carême et celle dont on s’abstenait en Occident.

Nous reviendrons aux autres jeûnes de l’église quand nous aurons expliqué ce qu’est jeûner, ou de quelle manière on jeûnait dans l’église d’Occident et en Orient. Le jeûne consistait principalement à s’abstenir de vin et de viande et à ne faire qu’un repas chaque jour vers le soir. Nous commenceront par les Pères de l’église Latine puis par les Grecs pour apprendre quelle étaient les viandes dont on pouvait se nourrir en Carême.

Saint Jérôme nous apprend que le jeûne le plus rigoureux doit être celui où l’on se passe de pain et d’eau. Fortissimum jejunium est aqua et panis. (Epître ad. Nepot.) De même qu’ils étaient inutile que quelques-uns s’efforcent de s’abstenir de pain et de vin, que s’était une mauvaise affectation, se qui les forçaient à rechercher d’autres nourritures sans comparaison plus exquises.

Audio quosdam contra rerum hominumque naturam, aquam non bibere, nec vesci pane ; sed sorbitiunculas delicatas, et contrita olera, betarumque succum, non calice sorbere, sed concha, Proh dolor ! Non erubescimus istiusmodi ineptiis, nec tedet superstitionis ? Insuper etiam famam abstinentie in deliciis querimus.

à voir Le Traité du Jeûne et Le Jeune en Quatre Temps

Le Jeûne

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