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Beaugency Histoire
31 juillet 2014

Voile : Mains Voilées

Mains voilées

Dés l’Antiquité et chez les païens il était d’usage de se couvrir les mains afin de recevoir un présent et pour faire honneur à celui qui donnait. On s’approchait ainsi des empereurs ou des dignitaires pour en recevoir un donativum. Nous  en avons maintes représentations sur les monuments chrétiens ; On remarquera que sur la plus ancienne mosaïque basilicale romaine, à Sainte-Prudentienne, les deux figures de femmes représentant l’Eglise et la Synagogue offrent au Christ leurs couronnes tenues à pleine main, tandis que sur l’arc triomphal de la basilique de Saint-Paul-hors-les Murs, postérieure de quelques dizaines d’années et qui prend place dans la première moitié du VI e siècle, les vingt-quatre vieillards présentent leur couronne posée sur le pan de leur manteau.

Nous retrouvons ce geste sur plusieurs sarcophages de Ravenne, du Ve siècle : à Saint-Apollinaire in Classe, le Christ assis entre saint Pierre, reconnaissable à la croix qu’il porte sur l’épaule gauche, et saint Paul à qui il remet la loi nouvelle que l’apôtre reçoit sur le pan  de son manteau, tandis que deux vieillards pressentent les couronnes qu’ils portent eux aussi sur le pan de leur manteau

Un panneau en marbre, jadis encastré dans la face intérieur d’un mur a  Constantinople est exposé au muséum de Berlin prend place vers la limite du VIe  au VIIe siècle. Le sujet représenté est Moise recevant la loi sur le Sinaï ; il a les mains voilées et la main divine lui confie le rouleau sacré. 

  Nous trouvons aussi, la face antérieure d’un sarcophage d’Arles. A l’une des extrémités, un homme en présente un autre plus jeune qui s’incline et dont les mains sont voilées par son manteau, à l’autre extrémité, une femme en présente de même une autre qui semble plus jeune qu’elle. Dans ces deux groupes, on croit pouvoir reconnaître un père, une mère et deux enfants morts avant eux qu’ils « offrent » au Seigneur. Une preuve de ce fait semble résulter de la comparaison de ce marbre d’Arles avec les bas-reliefs d’une tombe de Rome, d’une autre tombe de Marseille et de deux autres de Milan, bas-reliefs où les défunts, inclinés devant le Christ, sont représentés comme ici le jeune homme, les mains en avant et couvertes d’un voile.

 

Festus :Sextus Pompeius, grammairien latin, écrivain latin, vivait vers la fin du III e siècle début du IV e siècle ; abrégea le traité ( De Verborum significatione de Verrius Flaccus) ( Sexti Pompei Festi de significatione verborum) Il reste des fragment de traité de Festus, il on été publier par Ant. Augustin, Venise, 1559. par Fulvius Ursinus, Rome, 1581. L’édition la plus récente et la plus complète est celle d’Egger, Par. 1839 ; trad. En Français par A. Savaquer,1846.

 

Vestale : ( vèss- du lat. vestalis, dérivé de Vesta ) Nom donné aux prêtresses de Vesta.

Les Vestales, instituées par Numa, étaient recrutées parmi les premières familles de Rome pour entretenir le feu sacré de la déesse. Entrées dans ce ministère entre six et dix ans, elles ne devaient pas l’exercer pendant moins de trente ans et étaient tenues d’observer pendant ce temps une exacte chasteté ; celle qui manquait à ce devoir ou laissait éteindre le feu confié à sa garde était enterrée vivante dans le Campus sceleratus. Elles jouissaient en revanche de droit civils et d’honneurs considérables. Les faisceaux s’inclinaient devant elles, et elles avaient le droit de gracier le condamné à mort qu’elles rencontraient par hasard lorsqu’on le conduisait au supplice. Il eut d’abord quatre vestales puis six. Le collège des vestales dura onze cent ans et fut supprimé par Théodose en 389. Pendant les dix premières années, elles apprenaient leurs devoirs, pendant les dix suivantes elles les exerçaient ; pendant les dix dernieres, elles formaient les novices. Il y avait donc en tout dix-huit vestales attachées au temple, et en outre, quelques vestales honoraires, qui à l’expiration de leur engagement, obtenaient de ne pas quitter la maison. Leur existence n’avait rien de particulièrement sévère : elles pouvaient recevoir, donner à dîner, et on les voyait assister aux jeux où des places leur étaient réservées. Leur habillement consistaient en une tunique de toile grise et blanche, recouverte d’un grand manteau de pourpre ; leur tête était couverte d’une sorte de ruban. La maison des vestales, l’une des ruines les mieux conservées, était située entre le Forum et le Palatin, près du petit temple de Vesta.

Vesta, divinité païenne, Hestia chez les Grecs. Elle est la personnification du foyer domestique ou public, où le feu, symbole de l’âme des ancêtres brûle nuit et jour. Quand le culte primitif du foyer commença à tomber en désuétude, Hestia resta la protectrice de la maison et de la cité. Elle était honorée à Delphes. On la représentait sous les traits d’une femme vêtue, d’un aspect sévère. Son culte fut un des principaux de Rome. Etabli par Numa , il dura jusqu’à la fin du paganisme, et fut supprimé par l’empereur Gratien. Dans le temple de Vesta se trouvais le fameux Palladium.

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Plutarque : biographe et moraliste, né vers l’an 48. 

 

Tite-Live : célèbre historien Latin né a Padoue en 59 avant J-C.  Il nous a laissé une très grande quantité de livres.

 

Decius Mus ( Publius) : nom porté par trois célèbres consuls plébéiens de Rome.

Le premier commanda les troupes, 340 av J-C , avec Titus Manlius Torquatus contre  les Latin. Apres une grande bataille, le consul appris par un rêve, que les dieux  infernaux protégeraient les deux armées ennemies, par dévotion à ces Dieu le chef Decius se sacrifia afin que son armée soit victorieuse.

 Fils du précédent ; il mourut de la même  façon à la bataille de Sentinum (295), où il se battait contre les Gaulois. Certains historiens  prétendent que le troisième  Décius  voulut se dévouer comme son père et grand père  à la bataille d’aesculum pendant la campagne contre Pyrrhus et les Tarentins (279) mais qu’il ne put se faire tuer.

 

Eleusis : aujourd’hui Lefsina, bourg de l’Attique, sur le golfe Saroniqure à 17 kil. d’Athènes, entre le Pirée et Mégare, célèbre par le culte de Cérès, etait comme le  sanctuaire de la religion pélasgique qui s’y était réfugiée après la défaite des Pélasges par les Ioniens. On y admirait le magnifique temple de Cérès construit par Périclès. Le culte de la déesse y prit la forme de mystère et on n’y était admis que par initiation. Au culte de Cérès, on joignait ceux de Korê ( la fille) ou Proserpine, et de Triptolème. Cette religion avait d’intime rapport avec le culte cabirique et n’en différait que par les noms propres, et par quelques attributs secondaires prêtés aux dieux. L’intendance des Eleusinies ou cérémonies d’Eleusis était le privilège exclusif d’une famille d’Athènes, les Eumolpildes. Les Eleusines se célébraient tous les ans ; elles duraient 9 jours, et consistaient surtout en processions (dont les divers détails retraçaient les courses de Cérès à la recherche de sa file, et les aventures de Triptolème), en ablutions, en courses aux flambeaux, en jeux. L’initiation aux mystères d’Eleusis se composait de deux degrés ; au 1 er on devenait  myste ; au 2 eme on était éphore ou épopte, c’est à dire voyant. Les cérémonies pratiquées devant les mystes se nommaient petits mystères ; et celles auxquelles participaient seulement les époptes, grands mystères. Vers la fin

du IV e  siécle de notre ère, Théodose abolit le culte de Cérès et peu après les bandes d’Alaric détruisirent le temple de la déesse.

Cérès ; déesse des blés et des moissons, fille de Saturne et de Cybèle, enseigna l’agriculture aux hommes. Cette déesse avait eu de Jupiter une fille, Proserpine, qui lui fut enlevée par Pluton ; elle parcourut toute la terre pour la chercher, eut dans ses courses maints aventures merveilleuse, et apprit enfin de la nymphe Aréthuse le sort de sa fille. Cérès était surtout honorée en Sicile et dans L’Attique. On la représente couronnée d’épis et tenant une faucille à la main.

 

Caton : Romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum en l’an 234 avant J-C

 

Cicéron : le plus célèbre des orateur Romain, né à Arpinum en l’an 106 av J-C

 

Paganisme : Idolâtrie, religion des païens, culte des faux dieux : durant  les ténèbres du paganisme le terme paganisme fut appliqué à toutes les formes de culte religieux autres que le christianisme, le judaïsme, et le mahométisme.

Lorsque Constantin interdit le culte des idoles, les sectateurs de vielles religion se retirèrent dans les villages de la campagne ( pagi), où ils pouvaient pratiquer leurs rites en secret ; et de là, ils furent appelés pagani, païen.

 

Pompée : Romain célèbre  né en 106 av J-C

 

Lustral, ale : Antiq. n’est guère usité que dans deux locutions. Eau lustrale, eau dont les païens se servaient pour faire des lustrations ou ablutions, et qui n’était autre chose que de l’eau commune dans laquelle on avait plongé un tison ardent pris au foyer des sacrifices. Jour lustral, jour où chez les païens, un enfant nouveau-né recevait son nom, et ou se faisait la cérémonie de sa lustration.

 

Lustration : (lat. lustratio) de lustrare, purifier. Antiq. Cérémonies, sacrifices par lesquels les païens purifiaient une ville, un champ, une armée, un Etat, ou une personne  souillées, soit par quelque crime, soit par quelque impureté. Les lustrations étaient pratiquées chez les Grecs et chez les Romains. Se dit particulièrement de la cérémonie qui, chez les Romains consistait à asperger d’eau lustrale

 un nouveau-né.

 

Van : (lat. vannus) instrument d’osier, qui est fait en coquille, sorte de panier plat sur le devant avec rebord sur le derrière,  possède deux anses, et dont on se sert  pour remuer le grain, en le jetant en l’air, afin de séparer la paille et le bon grain. Nettoyer du grain avec le van. Antiq. Gr. van mystique, corbeille que portaient les licnophores dans les fêtes de Dionysos.  Mesure de capacité pour les liquides, usitée dans les Pays-Bas, équivalant à l’hectolitre.

 

Tertullien : docteur de l’Église, né vers160 à Carthage, était d’abord païen ; il se convertit à la vue de la patience héroïque des martyres, donnant l’exemple de leurs vertus ; il fit vers 204 un voyage à Rome, mais il déplut au clergé de cette ville par son rigorisme. De retour il embrassa le Montanisme, et n’y renonça que pour fonder lui-même une secte nouvelle. On a de lui un grand nombre d’écrits. L’Apologétique, les traités contre les spectacles, contre les juifs, de l’âmes ; les cinq livres contre Marcion sont les principaux

 

Montan : Montanus : se fit passer pour prophète, et à la faveur de prédiction, de guérison et de prétendus miracles, se fit un grand nombre de partisans, entre autres deux dames Phrygiennes, Priscille et Maximille, Sabellius et le célèbre Tertullien. Il mourut à ce qu’on croit, sous Caracalla, en 212. Les Montanistes affectaient une grande austérité, et refusèrent d’admettre à la communion ceux qui avaient commis quelque crime, condamnaient les secondes noces, et s’imposaient des jeunes extraordinaires.

 

Cancel ou chancel ( lat. cancellus, barreau) Endroit du chœur d’une église qui est le plus proche du grand autel, et qui est ordinairement fermé d’une balustrade ; on le nomme maintenant, Sanctuaire.

 

Ducange ( Charles Dufresne) Histotien et glossateur, 1610-1688 fut trésorier de France à Amiens. On lui doit glossarium medioe et infimoe latinitatis en 1678 ;

Glossarium medioe et infimoe groecitatis1688, deux ouvrage pour la lecture et la compréhension de moyen age. Il a aussi publié des ouvrages précieux pour les études historiques tel que  l’histoire de Constantinople sous les empreurs francais par Ville-Hardoin 1688 ; Historia Byzantina 1680 ; Zonaras 1686

 

Ciborium : Ciboire, latin de cibus nourriture : Vase sacré où l’on conserve les Saintes Hostiles pour la communion des fidèles.

 

Saint Paulin de Nole : Pontius Meropius Paulinus, Eveque et poète né a Bordeaux en 353 mort en 431. Suivit d’abord le barreau s’attira la faveur de Gratien qui le fit consul en 378, se fit ordonner prêtre en 393 et devint évêques de Nole en 409. On lui attribue l’invention des cloches. Il a laissé des poésies pieuses, des lettres, des Discours, une histoire du martyre de saint Gênes d’Arles.

 

A voir aussi  LE VOILE  Portières et Courtines

 

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